Lors d’une entrevue organisée ce lundi 06 mars au cercle ELAÏS à Kinshasa, avec la participation de la presse et de plusieurs invités, Gisèle Ndaya, ministre du genre à, en première position retracé l’historique de la journée internationale des droits de la femme adoptée en 1975 par les Nations unies.
Vu le climat actuel sur l’aspect sécuritaire à l’Est de notre pays, la RDC, elle a aussi rappelé que la célébration de cette journée est encrée dans nos mœurs depuis de décennies. Cette journée a contribué amplement à la vulgarisation des concepts de droits de femme, de la parité et égalité homme-femme sur l’étendue de la population.
Célébrée sous le thème « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », et s’en sert pour activer les outils multimédias adaptés sur l’autonomisation de la femme surtout dans les provinces de l’est en proie aux groupes armés d’où le thème national de cette journée en RDC: « Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’ autonomisation des femmes et filles en RDC ».
Tenant compte de la force de l’apport numérique,cette journée sera magnifiée pour l’édition 2023 par un dialogue entre les décideurs, les femmes et une levée des fonds solidaires pour les femmes qui , du jour le jour sont à l’appât des groupes armés et qui créent la désolation et une panique sans précédent.
De ce fait, Gisèle Ndaya notifie qu’aucune activité festive ne sera organisée en République Démocratique du Congo du 08 mars au 08 avril, mais plutôt des ateliers de réflexion, des journées porte ouverte et d’échange sur la participation des femmes au processus de la pacification et reconstruction ainsi que plusieurs autres activités du genre.
Un cheminement qui lie certaines plaidoiries de plusieurs plateformes qui exigeaient la célébration de la date du 08 mars, l’imposition d’une collecte des fonds et encadrement à la femme de la partie est confrontée à une guerre sans cause.
Jean-Emile Senga