Pendant que plusieurs médias locaux, nationaux et internationaux sont en odeur de sainteté avec les organisateurs de la sortie officielle de l’Union sacrée de la nation, jusqu’à obtenir les cartes d’accréditation pour la couverture médiatique de ce rendez-vous républicain, des partis politiques qui soutiennent la vision présidentielle du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Par contre la Radio France Internationale, généralement désignée par son sigle (RFI), n’a pas été accréditée pour couvrir médiatiquement cette sortie officielle de l’USN. Le journaliste Pascal Mulegwa correspond solennel de cette station de radio publique française à diffusion internationale, s’en inquiète.
« Énormes désordres au stade des martyrs où la majorité signe sa rentrée officielle à 8 mois de la présidentielle. @RFI et plusieurs autres journalistes accrédités n’ont pas été admis au stade pour la couverture » a écrit Pascal Mulegwa sur compte Twitter.
Jusque-là, aucune explication de la part du gouvernement pour affirmer ni infirmer cette allégation du journaliste Pascal Mulegwa.
Pour rappel en 2019, aussi la correspondante de RFI à Kinshasa, Florence Morice avait été soumise aux conditions du retrait de son accréditation par l’ancien régime de Joseph Kabila Kabange. Le porte-parole du pouvoir Lambert Mende accusait la radio de proclamer les résultats via les tendances.
Et le signal de RFI était coupé dans la quasi-totalité le 2 janvier de cette même année, sur l’étendue du territoire national.
Il convient de signaler en outre que depuis 2008, RFI est une filiale de la société nationale de programmes France Médias Monde (anciennement Audiovisuel extérieur de la France), détenue à 100 % par l’État français via l’agence des participations de l’État (APE).
Créée le 6 janvier 1975. Elle fait suite à une série de radios internationales françaises qui débute avec Le Poste colonial le 6 mai 1931.
PAUL ZAÏDI