En RD-Congo, la problématique de la désignation du porte-parole de l’opposition continue de susciter plusieurs réactions au sein de l’opposition. Le cas est celui du parti d’Alliance pour le changement, cher à l’opposant Jean-Marc Kabund, via le biais de son porte-parole, Me Ghislain Mwanji qui estime que l’opposition a besoin des gens qui sont capables de refuser comme l’avait fait Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, fondateur de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS.
“Etienne Tshisekedi Wa Mulumba avait refusé même que ceux qui étaient élus de l’UDPS qui étaient d’ailleurs plus nombreux que les députés d’Ensemble pour la République, il avait refusé que ce dernier puisse siéger après les élections de 2011 >>, a-t-il rappelé. Et ce, avant de préciser : “les acteurs d’Ensemble pour la République sont dans le théâtre, aujourd’hui, ils ne peuvent ni se soustraire ni se plaindre. Foi de ces affirmations, il a souligné qu’il y a des membres d’Ensemble pour la République qui accompagnent un système politique qui est en train de conduire le pays vers la dérive”.
Pour lui, si Moïse Katumbi et son parti politique sont en train de siéger aujourd’hui, ils doivent se dire qu’ils ne sont plus du côté du peuple et qu’ils sont plutôt en train de jouer le jeu du pouvoir.
Et d’ajouter : “nous en tant qu’opposant, la vraie opposition, nous pensons qu’il est temps qu’on identifie les acteurs et d’autres formations politiques, il y a n’a qui ne peuvent plus se prévaloir d’être de l’opposition, notamment Ensemble pour la République”.
Par ailleurs, l’objectif principal pour le camp de Moïse Katumbi a été de consulter d’autres forces politiques de l’opposition et récolter des amendements avant le vote sur le règlement intérieur dans les deux chambres du Parlement.
La rédaction