Lors de son allocution à Kisangani, Félix Tshisekedi a soulevé la question de la nécessité d’une révision constitutionnelle, affirmant que l’actuelle constitution n’est pas adaptée aux réalités du pays.
Il a déclaré : « Notre constitution n’est pas adaptée. Elle a été écrite à l’étranger par des étrangers. Nous avons besoin d’une constitution qui reflète nos réalités. » Cette déclaration met en lumière le besoin d’une loi fondamentale qui prenne en compte les spécificités et les aspirations des Congolais.
Le président a également mentionné la création d’une commission nationale l’année prochaine, qui aura pour mission d’examiner la constitution et de proposer des ajustements nécessaires. « Ce n’est pas une question d’urgence. L’année prochaine, une commission nationale regroupant plusieurs disciplines sera créée pour étudier notre constitution », a-t-il ajouté. Ce processus, selon lui, est essentiel pour garantir que toute modification corresponde à la volonté du peuple.
Tshisekedi a rassuré les citoyens que toute modification ne remettrait pas en cause son mandat, sauf si cela était en accord avec l’expression populaire. À cette occasion, il a également annoncé que le prochain conseil des ministres se tiendra le 25 octobre, soulignant ainsi son engagement à travailler pour le bien-être du pays tout en tenant compte des préoccupations de ses concitoyens.
La rédaction